Célébrée ce lundi sur fond de Covid 19, cette journée internationale de la presse 03 mai a mobilisé plusieurs personnalités de médias. A cette occasion, le ministre porte parole du gouvernement Tibou Camara a lancé la distribution des premières cartes de presse. D’entrée, le commissaire Amadou Touré par ailleurs président de la commission Amadou Touré d’attribution des cartes de presse a rappelé le choix de cette date du 03 mai n’est pas fortuite. Elle correspond au 03 mai 1991 , date de l’adoption de la déclaration de Windhoek pour une presse libre, indépendante et pluraliste. Les premières cartes de presse ont été reçues par le doyen Souleymane Diallo du Lynx, Sékouba Savané de la RTG, Amadou Tham Camara de l’Aguipel, Sanou Kerfalla de l’Association des Radios et Télévisions Libres de Guinée.
Il a ensuite indiqué que la commission mise en place le 8 janvier dernier a permis d’enrôler 2 400 journalistes à Conakry et dans les autres régions du pays. Le président de la HAC, a ajouté que 638 dossiers ont été jugés irrecevables. A date, ce sont 1 600 journalistes qui vont recevoir la carte de la HAC, désormais seul moyen d’identification des journalistes en Guinée.
D’après Boubacar Yacine Diallo, une commission de recours a été mise en place pour faire face à toute revendication des titulaires des dossiers réclamés. La HAC a également décidé de rouvrir l’enrôlement aux journalistes qui travaillent pour des organes sans siège ce que Boubacar Yacine considère comme une exception guinéenne.
La délivrance de la carte professionnelle de presse est le premier moyen déployé par la nouvelle équipe de la HAC en vue d’atteindre son objectif d’assainir la presse. Selon Yacine Diallo, il a été constaté que la carte de presse professionnelle n’était détenue que par des journalistes de la presse privée (ce qui est contraire à la loi), qu’elle était inaccessible pour certains journalistes à cause de son coût (100 000 GNF) et qu’elle n’était détenue que par des journalistes basés à Conakry.
Le président, Yacine Diallo a sollicité auprès des autorités guinéennes la facilitation du travail des porteurs de sa carte. Il conseille aux journalistes, (Porteurs de cartes ) l’humilité dans l’exercice de leur métier. « Journaliste ne rime pas avec arrogance, journaliste ne rime pas avec orgueil… », conseille t-il aux hommes de médias.
Baga Conté
